jeudi

Deux -

- rèves

Je pose des questions à un professeur -dans une salle de classe vieillote- qui finit par me dire "bon, ça suffit", d'un ton ennuyé presque dégouté ; je me tais instantanément, je repense mes questions, je les trouve inutiles - je ne sens la présence des autres élèves autour de moi qu'après l'interdiction professorale.

indices :

  • la salle de classe est mélange d'une salle d'histoire ou de physique-chimie de lycée, et d'une salle de classe d'école primaire.
  • réminiscence d'une scène de collège, en cours de français je donne toutes les réponses pour une classe de 30 élèves, la prof finit par ignorer mes interventions.
  • je ne sais pas vraiment si le professeur répond à mes questions, il me semble qu'il n'interrompt pas un instant le débit monotone (comme un grésillement) de son cours magistral.

Sur une petite place de Paris, plusieurs inconnu(e)s m'abordent en anglais ; je leur répond du tac au tac - je ne sais pas s'il demandent des renseignements ou des choses personnelles. Avec moi, témoins de la scène, deux ami(e)s X et Y sont médusés.

indices :

  • cette place est dans la rue richelieu, il y a un monument dédié à molière, on a déjà vu quelqu'un s'y casser la djeule assez misérablement.
  • sentiment de m'observer depuis l'extérieur de mon corps, je n'ai pas souvenance de ce qui m'est dit et de ce que je répond.
  • réminiscence, un matin à la BN un londonien dingue m'aborde en me disant que je suis qu'une sale gothic qui écoute marylin manson, s'ensuit une conversation folle et sans intéret.
  • un des passants anglais porte un chapeau haut-de-forme, un peu comme celui de l'homme-spectacle du Petit Prince.
  • un(e ?) des passant(e ?)s a les cheveux très bouclés.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Revoici ces belles lumières, marquises délicates. Tout au long des itinéraires tracés, elles scintillent, discrètes.
Regardez celle qui est seule, sa paleur diffusée. Sans compte à rendre, elle fait sa vie: pour ne pas avoir de couleurs à respecter, elle reste blanche. C'est une onde libre...

Muse délicate, le temps passe trop vite. Je n'ai la vie à rien, mais les jours sont trop longs. Alors par respect, je tâcherai de les remplir soigneusement. Du mieux que je peux, trouver dans l'air autour des senteurs de poèmes.

Des suites de mots insoupçonnées, boîte enivrante dont vous serez la propriétaire. Uniquement si vous le souhaitez; si vous désirez voir ce qu' parfois s'y cache.